Composition chimique pour le prétraitement de résidus végétaux récalcitrants aux méthaniseurs

Ces résidus de biomasse lignocellulosique ont besoin d'un prétraitement car la cellulose est enveloppée dans une couche protectrice épaisse de lignine. Différentes technologies d’optimisation de l’accessibilité à la cellulose peuvent être mises en œuvre, classiquement la réduction de taille et l’action de produits chimiques sont les techniques les plus utilisées, mais récemment des techniques biologiques sont étudiées.

Le prétraitement biochimique proposé par l'équipe de recherche est utilisable sur les pailles de colza, de maïs et de tournesol, qui ne sont aujourd'hui valorisées ni en alimentation animale, ni en énergie.
Notre technologie a pour but de fragiliser cette couche protectrice par l’action d’une composition originale et des bactéries naturellement présentes dans ces végétaux. Cette couche épaisse perforée permet à ces mêmes bactéries d’atteindre la cellulose de ces végétaux, et ainsi de pouvoir les valoriser, en biogaz, bioéthanol ou sucres.
La composition de cette innovation est principalement issue d’un déchet de l’industrie du papier.